Note: Mektoub My Love 2https://liens.rolandtisserand.fr/shaare/-n65aw
J'ai parlé à une actrice du film (séquence de l'hôpital). Ambiance familiale, la cantine c'est cool, Kechiche est sympa. Mais sur le plateau il parle pas. Quelqu'un explique la situation de départ et les deux-trois contraintes (notamment ne pas faire d'anachronismes). Et après c'est parti, moteur, tournage à 5 ou 6 caméras. Les acteurs peuvent ouvrir tous les placards, faire ce qu'ils veulent, ça déroule jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place dans les cartes mémoire. En résulte une sensation de transe, où les acteurs professionnels peuvent gérer mais d'autres plus amateurs ressentent intensément le truc et finissent limite en tremblant. Parfois un assistant se pointe et les encourage à pousser dans telle ou telle direction. Et le lendemain rebelote. Ils ont même rejoué une séquence en bas alors que les caméras tournaient à l'étage supérieur, juste histoire de créer de la vie pour ceux qui jouaient en haut.